Un Département en Haute-Loire, une force économique qui mise sur la diversité
Avec les deux tiers de son territoire situés au-dessus de 800 mètres d’altitude, la Haute-Loire est un territoire de moyenne montagne. L’élevage est une activité pratiquée jusqu’à 1500 mètres d’altitudes sur les contreforts du Mont Mézenc, où les prairies naturelles composent le paysage ainsi entretenu. La Loire et l’Allier, entre autres cours d’eau de moindre débit, façonnent le département en alternant des sections de gorges et de bassins.La Haute-Loire compte environ 234 000 ha de Surface Agricole Utile (SAU), soit environ 47 % du territoire, dont 28% de cette surface toujours en herbe (STH). La culture de céréales et de maïs se démocratise même en altitude, son but est principalement d’alimenter les troupeaux.
Le département accueille 3 980 exploitations agricoles dont la SAU moyenne est de 54 hectares. Malgré la baisse du nombre d’exploitations, également observée sur l’ensemble du territoire national, l’agriculture reste un secteur d’activité très dynamique. Les actifs agricoles représentent environ 12 % de la population active du département.
Ce secteur d’activité continue de créer des vocations, et les jeunes ont la possibilité de se former aux métiers de l’agriculture dans 5 établissements d’enseignement agricole, permettant ainsi le renouvellement des générations agricoles.
Les Productions agricoles et leur valorisation
Forte d’une moyenne de 384 millions de litres de lait de vache produits chaque année, la Haute-Loire reste à ce jour le premier département laitier de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Les troupeaux de bovins allaitants et de petits ruminants maillent également le territoire et valorisent ainsi l’ensemble des prairies qui constituent une richesse à préserver.La Haute-Loire a su conserver ses 3 abattoirs publics et le secteur dynamique de l’agroalimentaire continue de valoriser les différentes productions sur le département.
En 2025, 874 producteurs commercialisent en circuits courts 23 familles de produits différentes, ce qui illustre parfaitement la diversité et la richesse des produits altiligériens.
De nombreux porteurs de projet à l’installation et chefs d’exploitation tendent à diversifier toujours plus la production agricole altiligérienne. Les organismes professionnels agricoles observent un attrait grandissant pour les cultures végétales, que ce soit le maraîchage, l’herboristerie ou la culture de céréales panifiables pour l’élaboration de farines ou encore pour des projets de micro-brasserie.
La Haute-Loire a su conserver ses 3 abattoirs publics et le secteur dynamique de l’agroalimentaire continue de valoriser les différentes productions sur le département.
Les productions avec signe officiel de qualité concernent 988 exploitations agricoles, et 3 AOP maillent le territoire :
- AOC Lentille verte du Puy depuis 1996 et AOP depuis 2009,
- AOP Fin Gras du Mézenc,
- AOP Bleu d’Auvergne
Ainsi que plusieurs produits sous IGP :
- Volailles d’Auvergne
- Volailles du Velay
- Volailles du Forez
- Saucisson sec de l’Auvergne
- Poulet de l’Ardèche
- Pintade de l’Ardèche
- Jambon d’Auvergne
- Génisse fleur d’Aubrac
- Agneau de Lozère
ert d’autres productions sont mises en valeur, sans qu’elles ne détiennent de signe officiel de qualité :
- Le Porc de Haute-Loire
- Le Boeuf de Haute-Loire
- Les Fruits Rouges des Monts du Velay
- Le Fromage aux Artisous
- L’Agneau Noir du Velay
- Le Label Rouge « Vedelou » (Veaux des Monts du Velay-Forez).
En 2024, 587 exploitations étaient certifiées « Agriculture biologique », cela représente 14.5 % de la surface agricole utile altiligérienne et 11% de la surface Bio de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
(Source AGRESTE Mémento 2023 Auvergne-Rhône-Alpes)